à vous, fidèles compagnons de lecture,
Après cinquante chapitres, des dizaines de milliers de mots, des ascensions, des chutes, des révélations et des silences… Le Dernier élu s’achève.
Et si aujourd’hui, c’est Haruka qui pose les armes, c’est à vous que je m’adresse.
Il est difficile de poser les mots justes pour remercier celles et ceux qui ont partagé ce périple. Cette fiction n’était pas un simple récit de fantasy dystopique. Ce n’était pas juste une lutte entre un héros et un tyran. C’était un chemin. Une traversée. Une quête profondément humaine, où les pouvoirs surnaturels servaient un seul objectif : questionner ce que signifie choisir, se souvenir, résister, et espérer.
Ce monde, ses règles, ses mystères, ses élus, ses fractures… je les ai rêvés, certes. Mais c’est vous qui les avez rendus réels. Car une histoire, aussi soignée soit-elle, n’existe vraiment que lorsqu’elle est re?ue. Lue. Ressentie.
Quand Haruka affrontait Ka?ron, ce n'était pas uniquement pour sauver son monde. C'était pour répondre à une question universelle : que devient notre humanité lorsqu'elle est confrontée à la toute-puissance, à la mémoire effacée, à la douleur partagée ? Vous avez été là, tout au long du chemin, pour écouter cette question.
Peut-être avez-vous versé une larme quand un personnage tombait. Peut-être avez-vous souri, ou retenu votre souffle. Peut-être avez-vous douté, été dérouté, touché ou bouleversé. Et peut-être, aussi, que vous avez trouvé en Haruka, Mizuki, Akira ou même Ka?ron, un reflet — fugace mais puissant — de vous-même.
Et cela, pour moi, est le plus grand honneur qu’un auteur puisse recevoir.
Vous qui avez lu sans commenter, sans partager, sans même vous signaler : vous comptez autant que tous les autres. Votre regard posé sur ces mots a suffi à les faire vivre. Vous étiez là, dans l’ombre, comme les veilleurs silencieux d’un monde en construction.
Merci pour vos mots, vos émotions, vos réflexions. Merci d’avoir débattu de certaines scènes, d’avoir attendu la suite avec impatience, ou parfois avec frustration. Merci pour votre exigence. Elle m’a porté.
Le Dernier élu a été écrit avec passion, mais aussi avec une conscience aigu? : celle de construire un récit à la fois accessible et ambitieux, sensible mais puissant, intime mais épique. Ce défi — celui d’allier la magie à l’humanité — ne pouvait être relevé que si quelqu’un se trouvait de l’autre c?té de la page.
Et vous y étiez. Du début jusqu’à la fin.
Nous avons vu Haruka survivre à l’Interstice.
Nous avons vu Ka?ron, l’être devenu système, tisser son emprise.
Nous avons découvert la Lignée Oubliée, les anciennes ruines, et les vérités cachées dans les mémoires mortes.
Nous avons tremblé face à l’appel des ruines, au C?ur-miroir, à la faille cosmique.
Nous avons vu une révolution na?tre dans le silence d’une oppression millénaire.
Et enfin… nous avons vu le choix. Le dernier. Le seul qui comptait.
Oui, cette histoire est terminée. Et pourtant, vous emportez quelque chose avec vous. Car une bonne histoire laisse des traces. Elle n’enferme pas, elle ouvre. Elle sème quelque chose en nous : un mot, une idée, une émotion. Une lueur.
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J’espère, du fond du c?ur, que Le Dernier élu a semé quelque chose en vous.
Si vous avez lu jusqu’ici, alors vous êtes devenu, vous aussi, un témoin de cette histoire. Un gardien de sa mémoire. Ce monde vous appartient désormais autant qu’à moi. Continuez de le faire vivre — dans votre imaginaire, dans vos échanges, dans votre c?ur.
Et qui sait… un jour, peut-être, un nouvel élu appara?tra.
Peut-être reviendrons-nous.
Je referme le livre avec une émotion sincère. Une gratitude immense. Un lien invisible, mais fort.
Merci, lecteur.
Merci, lectrice.
Merci, rêveur.
Merci, complice.
Avec toute ma reconnaissance,
— L’auteur de Le Dernier élu
(et humblement, votre compagnon de voyage)
To you, faithful companions of this journey,
After fifty chapters, tens of thousands of words, moments of rise and fall, revelations and silences… The Last Chosen comes to a close.
And if today it is Haruka who lays down his arms, it is to you that I now speak.
It’s never easy to find the right words to thank those who walked alongside this tale. This story was never just a dystopian fantasy. It was never merely a fight between a hero and a tyrant. It was a path. A crossing. A deeply human quest, where supernatural powers existed only to ask one essential question: what does it mean to choose, to remember, to resist, and to hope?
This world—its rules, mysteries, Chosen ones, and fractures—I dreamed it, yes. But you made it real. Because a story, no matter how carefully crafted, only comes to life when it is received. When it is read. When it is felt.
When Haruka stood before Ka?ron, it wasn’t just to save his world. It was to answer a universal question: what remains of our humanity when it faces absolute power, erased memories, and shared suffering? You were there, every step of the way, listening for the answer.
Maybe you shed a tear when a character fell. Maybe you smiled, or held your breath. Maybe you were confused, frustrated, moved or transformed. And maybe—just maybe—you saw in Haruka, Mizuki, Akira, or even Ka?ron, a fleeting but powerful reflection of yourself.
And to me, that is the greatest honor a writer can receive.
To those who read without commenting, without sharing, without ever making themselves known: you matter just as much as anyone else. Your eyes on these words were enough to breathe life into them. You were there, in the shadows, like quiet guardians of a world in the making.
Thank you for your words, your emotions, your thoughts. Thank you for debating scenes, waiting eagerly—or sometimes impatiently—for the next chapter. Thank you for your high standards. They lifted me.
The Last Chosen was written with passion, but also with a sharp awareness: the desire to build a story that was both accessible and ambitious, sensitive yet powerful, intimate and epic. That challenge—to blend magic with humanity—could only succeed if someone was there on the other side of the page.
And you were. From beginning to end.
We saw Haruka survive the Interstice.
We saw Ka?ron, the being turned system, weave his empire.
We uncovered the Forgotten Lineage, the ancient ruins, and the truths buried in lost memories.
We trembled before the call of the ruins, the Mirror-Heart, the cosmic fracture.
We witnessed a revolution born in the silence of a thousand-year oppression.
And finally… we saw the choice. The final one. The only one that mattered.
Yes, the story has reached its final page. But still—you take something with you. Because a good story doesn’t close you in; it opens you up. It plants something inside you: a word, an idea, a feeling. A spark.
I hope, with all my heart, that The Last Chosen planted something in you.
If you’ve read this far, then you too have become a witness of this tale. A keeper of its memory. This world now belongs to you as much as to me. Let it live on—through your imagination, your conversations, your heart.
And who knows… maybe, one day, another Chosen will rise.
Perhaps we will return.
I close the book with sincere emotion. With immense gratitude. With an invisible, but undeniable bond.
Thank you, reader.
Thank you, dreamer.
Thank you, wanderer.
Thank you, companion.
With all my gratitude,
— The Author of The Last Chosen
(and humbly, your fellow traveler)
à vous, fidèles compagnons de lecture,
Le Dernier élu s’achève.
vous qui les avez rendus réels. Car une histoire, aussi soignée soit-elle, n’existe vraiment que lorsqu’elle est re?ue. Lue. Ressentie.
que devient notre humanité lorsqu'elle est confrontée à la toute-puissance, à la mémoire effacée, à la douleur partagée ? Vous avez été là, tout au long du chemin, pour écouter cette question.
Le Dernier élu a été écrit avec passion, mais aussi avec une conscience aigu? : celle de construire un récit à la fois accessible et ambitieux, sensible mais puissant, intime mais épique. Ce défi — celui d’allier la magie à l’humanité — ne pouvait être relevé que si quelqu’un se trouvait de l’autre c?té de la page.
Nous avons vu Ka?ron, l’être devenu système, tisser son emprise.
Nous avons découvert la Lignée Oubliée, les anciennes ruines, et les vérités cachées dans les mémoires mortes.
Nous avons tremblé face à l’appel des ruines, au C?ur-miroir, à la faille cosmique.
Nous avons vu une révolution na?tre dans le silence d’une oppression millénaire.
Et enfin… nous avons vu le choix. Le dernier. Le seul qui comptait.
Le Dernier élu a semé quelque chose en vous.
Merci, lectrice.
Merci, rêveur.
Merci, complice.
— L’auteur de Le Dernier élu
(et humblement, votre compagnon de voyage)
To you, faithful companions of this journey,
The Last Chosen comes to a close.
you that I now speak.
you made it real. Because a story, no matter how carefully crafted, only comes to life when it is received. When it is read. When it is felt.
what remains of our humanity when it faces absolute power, erased memories, and shared suffering? You were there, every step of the way, listening for the answer.
The Last Chosen was written with passion, but also with a sharp awareness: the desire to build a story that was both accessible and ambitious, sensitive yet powerful, intimate and epic. That challenge—to blend magic with humanity—could only succeed if someone was there on the other side of the page.
We saw Ka?ron, the being turned system, weave his empire.
We uncovered the Forgotten Lineage, the ancient ruins, and the truths buried in lost memories.
We trembled before the call of the ruins, the Mirror-Heart, the cosmic fracture.
We witnessed a revolution born in the silence of a thousand-year oppression.
And finally… we saw the choice. The final one. The only one that mattered.
The Last Chosen planted something in you.
Thank you, dreamer.
Thank you, wanderer.
Thank you, companion.
— The Author of The Last Chosen
(and humbly, your fellow traveler)